Les chiffres du VIH/sida en Belgique – situation au 31/12/2018
En 2018, Sciensano, l’institut belge de la santé, a enregistré 882 diagnostiques de VIH en 2018, ce qui correspond à une moyenne de 2,4 nouveaux diagnostics par jour. Parmi les personnes diagnostiquées en 2018, 49 % ont été contaminées par des rapports sexuels entre hommes, 47 % par des rapports hétérosexuels, 1,8 % par usage de drogues injectables et 1,5 % par transmission mère-enfant.
On estime en 2018 que 19.213 personnes vivaient avec le VIH parmi lesquels 1747 ignorent leur statut.
Les communautés d’Afrique Subsaharienne et latino-américaine parmi les plus touchées
En 2018, les personnes originaire d’Afrique subsaharienne représentaient 43% des contaminations par voie hétérosexuelles. Sur 308 nouveaux cas d’infection, 132 étaient d’origine africaine. Toutefois comparé aux chiffres de 2012, on constate une baisse des contaminations chez les personnes d’origine africaine de 43%.
Entre 2017 et 2018 on remarque aussi une progression importante des diagnostics VIH chez des personnes de nationalités latino-américaines (+53 %) et asiatiques (+31 %).

Les femmes les plus touchées parmi les nouvelles contaminations
Parmi les 132 personnes d’origine africaine ayant été infectées par le VIH en 2018 en Belgique :
- 90 étaient des femmes
- 42 étaient des hommes
Origine des personnes diagnostiqués
Les nationalités étrangères les plus rapportées chez les hétérosexuels diagnostiqués en 2018 sont :
- Cameroun (10%)
- Congo RDC (8%)
- Guinée (6%)
- Ghana (5%), Nigeria (5%)
- Togo (4%), Burundi (4%) et Brésil (4%)
De plus en plus de personne sont infectées à leur arrivée en Belgique
4% des personnes d’origine africaine diagnostiqué rapportent une contamination en Belgique et 27% dans leur région d’origine.
Des dépistages réalisés encore trop tardivement
En 2018, 41% des infections à VIH chez les personnes d’origine africaine ont été diagnostiquées tardivement.